Messages : 14 Offrandes : 24 Date d'inscription : 16/05/2021 Avatar : yuuta okkotsu (jujutsu kaisen) Âge : vingt-ans Ascendant divin : hécate Défaut fatal : la négligence
| Loup Novak All eyes on the truth | Sujet: ciel rouge avant la nuit Dim 16 Mai - 16:14 | |
| loupnovakvingt ansrejeton d'hécatebisexuelclandix ans | apparence177 cm ☾ 75 kg ☾ cheveux bruns, mi-longs ☾ orbes anthracites ☾ mince, athlétique ☾ parfum chypré, notes de pomme auxquelles se mêlent accords de sous-bois et bouquets d'automne ☾ yeux cernés de noir ☾ peau pâle, presque grise ☾ quelques cicatrices éparses, ça et là, souvenirs d'enfance collés au derme ☾ les doigts particulièrement longs, on dit qu'il a des mains de pianiste ; il n'a pourtant jamais joué de musique ☾ sa garde robe se compose quasi exclusivement d'étoffes aux tons neutres ☾ porte quelques bagues, notamment une chevalière dont il ne se défait jamais ☾ texteyuuta okkotsu (jujutsu kaisen) |
| ★★★ maîtrise de la brume (9/10) ★★☆ empathie (6/10) ★★☆ SELENEKINÉSIS (4/10) ★★★ MYSTIOKINÉSIE (6/10) ★★★ nécromancie (5/10) |
MentalDÉFAUT FATAL : négligencenonchalant, sensible, assuré, force tranquille, réfléchi, obstiné, craint l’obscurité complète, distrait, calme, taquin, consciencieux, franc, réservé
Coeur léger coeur changeant coeur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits [...] Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit.
—Aragon, Est-ce ainsi que les hommes vivent Bien souvent, Loup se tait. Ses lèvres closes, son menton droit, ses traits subtilement tirés ; il tient cette allure singulière qu’ont les statues antiques, écorchées par le temps, éraflées par les guerres et l’orgueil des âmes mortelles. Mais il ne pâlit jamais, et ne courbe que doucement l’échine ; canidé docile mais hardi, il s’empêtre entre la raison et ses passions solitaires. Alors, tout dévot qu’il soit, ses attentions s’échouent assez piteusement au rivage d’une réserve presque apathique. Loin de lui le souhait de paraître indolent, non ! mais ses actions trahissent avec peine ses intentions, et certains le blâment, sans qu’il ne s’en offusque, de faire preuve d’un manque de sensibilité. En vérité, au creux de sa trachée grouillent et s'entassent par milliers les mièvres émotions que ses lippes ne se résolvent à articuler.
Retenue pénible qui ne se défait qu’auprès d’une poignée de camarades, le garçon ne semble chercher à s’en extirper, et de la nonchalance découlent les oublis, les omissions, les déceptions ; combien de fois a-t-il lu dans leurs regards naïfs ces ombres amères ? Il en est désolé, bien que rarement affecté. Nombreux sont ceux qui lui ont dit que viendrait le jour où il perdrait tout : et l’amour et la vie, et tous ceux qui de paire avec marquent ses jours. S’il s’en mord quelques fois les doigts, il ne paraît guère s’en formaliser, confortablement lové dans un cocon aux allures d’exil.
Il est l’ombre, la rumeur quiète, le sifflement dans le vent, l’adieu tu. Il est ce souvenir lointain qui éveille un sourire aussitôt affaissé, le souffle d’une nostalgie d’un temps qui dépasse les mortels, la griffe liminale d’un amour jamais vécu… Et pourtant, Loup, dans toute son attitude indolente, éprouve avec une intensité peu commune, le myocarde hypersensible, fébrile à la moindre occasion. Il pêche là où les actions n’expriment pas le poids du cœur, et ne cherche à y remédier. Alors, maladroit dans les langues de l’amour, il préfère encore aux mots les gestes, touches sensibles et moins embarrassantes que les déclarations fiévreuses.
Bête sauvage au cœur tendre, vif pour protéger les siens mais distrait le reste du temps, il ne s'enorgueillit presque jamais. Là où certains perçoivent de l’insolence dans son attitude, ne siège en vérité qu’un triste détachement, et une franchise parfois brutale. La complexité des émotions le dépasse parfois, et sa langue fourche sur les blessures qu’il n'aperçoit pas, seulement les années passant, il tâche de faire quelques efforts, et a appris qu’il valait parfois mieux se taire que risquer de heurter. Il ne prend aucun plaisir à voir une mine meurtrie, un camarade blessé, car les plaies sont plus dures à panser qu’à ouvrir.
Il est le bruissement de la forêt, la face cachée des feuilles d’érables, les odeurs de la terre après la pluie… L’invisible complexité d’un rien, qui sous couvert de ses mauvaises habitudes et de son allure évasive, se noie en éclats de rires soudains - en joies inattendues - en soubresauts heureux. Ne le croyez pas triste si ses lèvres ne se tordent pas, si ses pommettes ne se fardent pas, si ses épaules ne tressautent pas. Ces instants sont réservés aux plus précieux, aux plus tendres, aux aimés (maigre poignée, joyaux choyés).
| très proche de la nature, il aime se perdre dans les sous bois, chasser les orages et veiller les nuits de pleine lune ☾ se garde bien de le dire, mais peine à dormir si les volets sont fermés, ou quand le ciel est couvert ☾ quoi qu'il en soit, il dort assez peu, en témoignent les cercles noirs sous ses yeux ; les cauchemars sont récurrents ☾ conserve un inhalateur sur lui, au cas où lio oublie le sien ☾ il parle un peu de russe, mais pas un mot de français ☾ a subi une poussée de croissance assez fulgurante lorsqu'il avait 14 ans, et a pendant longtemps peiné à savoir quoi faire de ce corps étrange et élancé ; il se tient encore un peu voûté, parfois ☾ peine à exprimer ouvertement ses émotions ☾ n'est pas très bavard, mais aime conter des histoires ; il le faisait parfois à l'orphelinat, lové sous les draps, une lampe torche coincée entre les genoux ☾ bon guitariste, il sait aussi chanter mais s'en passe ☾ texte | HistoireLa lune, bien sûr, la lune… (éclatant d’un rire triste) c’est mon pays, la lune ! (A mi-voix, avec une sourde amertume) Celui-là n’est pas des nôtres, il n’est pas né comme nous. Une nuit que la lune était pleine, il est tombé, c’est tout !
—Les enfants du paradis, Marcel Carné / Jacques Prévert I. L’écume des vagues, le phare dans la nuit, le silence d’un au revoir. La houle frappait la falaise, et l’écume s’y accrochait vainement, toujours rattrapée par les flots hargneux. Une nuit que la lune était ronde, un marmot poussa son premier cri. Fruit de l’union d’Hécate et d’un marin déraciné, roi solitaire d’une maigre portion d’océan à la barbe hirsute et aux mains calleuses, il baptisa l'enfant Loup. Mais l’ermite, laissé seul par sa divine amante, n’avait plus d’yeux que pour le reflet de la lune sur les vagues. Un jour, il prit la mer comme il le faisait tous les jours, mais ne revint pas. Loup avait fixé longuement la surface immobile des eaux plaintives, comme honteuses d’avoir été trop agitées la veille. Silencieux, le cœur lourd, l’âme en peine, on vint le trouver et, faute de lui connaître d’autre famille -son vieux père était un triste marin solitaire-, il fut confié aux soins de l’institut.
II. Le béton brûlant, le rire de Lio, le cœur des enfants. Sous la fragile plante de ses pieds d’enfant, le bitume, comme gorgé par trop de soleil, brûlait chaque parcelle de son pauvre derme à découvert. Loup, gonflé d’une puérile témérité, s’en fichait. Il sentait l’astre rond, fier et orgueilleux peser par dessus eux -les orphelins- comme un père absent, mais l’enfant-loup ne ployait jamais face à la vanité solaire et, au contraire, plus libre que jamais, il se targuait de le pourchasser - pour ne s’apaiser qu’à la tombée de la nuit, sous l'auspice plus réconfortant d’une lune attendrie. Dans la cour de l’orphelinat, les genoux écorchés, les paumes à vif, il se déployait avec férocité - pour ne s’apaiser qu’auprès de Lio (bénie soit la tendresse de ce rire que lui seul savait communiquer).
III. Les persiennes baissées, le souffle des endormis, les murmures cois. Tous les soirs, les nourrices obstruaient consciencieusement les sources de lumière pour ne pas troubler le sommeil des bambins, et tous les soirs, Loup venait tirer piteusement sur les persiennes pour attraper quelques pans de lumière nocturne. L’obscurité pesait sur son cœur comme une enclume de malheur ; c’est un cocon trop confortable pour les idées saugrenues, vicieuses, les impressions indicibles… un cocon où se ramenaient à lui, terribles, toutes les pensées fragmentées qui n’étaient en rien les siennes et pourtant embuaient son esprit. Il avait compris assez tôt à ne pas trop en parler -on l’avait guidé auprès d’un psychologue qui s’en était trouvé désemparé. Alors, tous les soirs Loup laissait filtrer les rayons à travers les carreaux, pour revenir se lover, plus tranquille, entre les draps de coton blanc.
IV. Le sel sur les lèvres, l'œil des parents, les échappées secrètes. Et tout à coup on l’appela Novak. Il peina à se faire à ce nom, comme si on lui arrachait un pan de son identité d’alors -adieu le père. Dans l'œil de ses parents d’adoption, il lisait assez d’amour et d’affection, qu’il ne su jamais tout à fait leur rendre. Il les aima avec respect, avec précaution, avec inquiétude parfois aussi, car Elle avait les lèvres sévères et Il avait la mâchoire abrupte. Il ne les aima jamais comme il aima son père ou bien Lio, alors lorsque l’occasion se présentait à lui il laissait joyeusement la baie derrière lui, foulait le sable d’un pas pressé et lorsqu’il arrivait aux portes de l’orphelinat ses lèvres étaient iodées.
V. Les chamailleries d’antan, les colères enfouies, les éclats vertigineux. Un jour une dispute éclata. Loup ignorait tout de la situation, seulement à la vue de Lio aux prises avec un nabot, il n’y songea pas deux fois avant de s’interposer. Si ses phalanges contre l'arête du nez de l’opposant eurent pour effet de le déstabiliser, il lut dans l’ombre de son regard qu’autre chose le troublait davantage. L’autre céda assez rapidement, confus et navré -ah ! si Loup avait su qu’aider Lio revenait à l’abandonner. Le soir venu, ses jambes nerveusement pliées contre son torse, les phalanges encore endolories mais pis encore, l’esprit abîmé par l’impression d’avoir commis quelque chose qui le dépassait, il fut tout à coup surpris par un éclat peu commun sur les flots. Sans tarder il se trouva nez à nez avec Hécate -splendide, divine Hécate... Ses mots coulèrent comme de vertigineuses vérités, et il resta ainsi de longues heures pantois, amorphe (ainsi il avait une mère qui n’avait jamais cessé de veiller sur lui !) avant qu’on ne vînt le chercher.
- ☾☾☾:
0 — // issu de l'union d'un marin et d'hécate ; l'homme, d'origne française, affuble l'enfant du nom de loup. hécate s'éclipse. 3 — // naufrage en mer un jour d'orage, le père disparait de la surface des eaux et loup est placé en orphelinat. // loup fait la rencontre de lio, compagnon le plus cher de ses années orphelines. // le garçon inquiète son entourage car il dit entendre des choses ; il est suivi par un psychologue. 8 — // adopté lors de sa huitième année ; par chance, sa nouvelle famille habite non loin de l'orphelinat, ainsi il s'éclipse souvent pour retrouver lio. 10 — // une dispute éclate un jour, et loup s'interpose entre lio et un nabot - au fil de l'altercation, l'autre semble troublé et tient des propos incohérents. sans le vouloir, lio a usé de ses pouvoirs et la brume l'a tiré d'affaire. // il reçoit une visite d'hécate le soir même, et tremble face à la vérité. le lendemain, il part pour le camp. 11 — // première année complexe, il se réjouit de voir lio le rejoindre l'année suivante - salvation, sécurité, familiarité. 15 — // éveillé.
| WALTZ FOR VENUS lio a drop le lien du forum dans mes dm & here i am,,, je voulais avancer + ma fiche avant de poster mais life sucks & je suis turbo en retard sur un rapport pour clôre mon année (oups) also pls spare me im shy (ps, buvez de l'eau !!!) |
|
|