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Et le jour s'éteint — Aaron
Dorothy A. Lekaménos

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Sujet: Et le jour s'éteint — Aaron    Mar 11 Mai - 1:31

 
   

I will burn anyone who dare to care for me.

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Nous pleurons ces lanternes éternelles dans la sombre candeur qu’est la nôtre. Nous pleurons cette lucidité criante sur nos maux éternels, car nous sommes destinés à devenir aveugle.

Ces pensées dansaient dans l’esprit alourdi de Dorothy, tandis que la moiteur de ce mois de mai lui grignotait la chair et endormissait  son esprit des milles langueurs de l’été à venir. Le flot de la rivière lui semblait être comme une caresse maternelle dans ses oreilles tirées. Mains qui jouaient avec les cheveux mouillés, l’idée de les sécher ne lui semblait que dérisoire. Elle ne ressentait que la paix perdue de son existence souillée, cette paix qu’on désire atteindre mais qui ne laisse qu’un goût amer au fond de nos sens.

Elle fuyait ses propres désirs, elle fuyait ses propres émotions car la jalousie avait décidé d’être la maîtresse de son cœur. Fredonnant au silence ses mots qu’elle invente pour décrire ses tourments, ses jeux de séduction qu’elle a entrevu. Il était bourreau et maître, Aaron. Pensée qui fait trembler ses doigts, ses lèvres ne veulent plus bouger.

Pourquoi était sa question
Pourquoi était son tourment

La colère contre lui épousait son mépris contre elle. Il était comme elle, elle était comme lui. Ils étaient fuis par le monde, pourquoi courrait-il après les femmes de ce camp ? Ils étaient une, une famille, un sang, un monde. Elle aimait Noah, Noah était sien. Elle aimait Prudence, Prudence était sienne. Alors pourquoi Aaron se défiait ainsi de ses bras.

Et ses lèvres ne chantent plus, car le bois avait craqué.
Ses yeux s'entrouvrent, son nez mutin se fit chasseur. Son regard croisa la même teinte, sur un visage qui hantait ses souvenirs et ses émotions.

Détournant les yeux, croisant les bras autour de sa poitrine soulevée, Dorothy n’osait pas et ne voulait pas lui montrer cet émoi traître qui logeait en elle.

-La fille d’Hébé t’a foutu un vent c’est ça ?

Accusation portée sur ton de légèreté, jouons à qui fuira le premier

-Ou alors tu lui as donné rendez-vous ici?

Pensées odieuses qu’elle chasse avec la sécheresse de ce vent d’été

-Si telle est ton intention, je ne compte pas bouger.



Aaron Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mar 11 Mai - 2:11







Look at me~Look at my eyes and tell me what you seek~

Enivrant. Envoutant. Ce plaisir. Ce jeu. Cette recherche de l’affection d’autrui. Ce sourire dissimulé. Ces caresses maladroites. Ce parfum addictif. Il suffit d’un rien pour se laisser emporter. Il suffit d’un rien pour se laisser prendre. Pourquoi pas après tout ? Pourquoi ne pas céder à la tentation. Elle est si douce. Un baiser. Une douceur. Une adorable faiblesse. Un terrible abandon.

Elle m’a arrêté dans mon mouvement. Nos lèvres étaient si proches. Et pourtant, elle n’en avait pas encore la force. Le courage lui faisait défaut. La passion était là mais insuffisante. Pas assez pour prendre le pas sur son corps. Pas encore. Pas tout à fait. Si proche. Si fragile. Si drôle. Un geste est suffisant pour les faire douter.

Elle n’avait même plus la force de soutenir mon regard. Elle savait. Elle le sentait au fond de son âme. Son cœur ne désirait qu’une chose. Chose que la raison cherchait éperdument à ignorer. Elle s’élança loin de lui. C’était là sa seule arme. Sa seule échappatoire. Elle ne résisterait pas d’avantage. Sa volonté était fragile en cet instant. Aussi légère que ses émotions.

J’ai relevé le visage. Satisfait par cet échange. Je ne l’avais pas encore dans mes bras. Elle ne m’appartenait pas tout à fait. Elle n’avait pas encore sombré. J’étais pourtant si proche du but. Le jeu était plus agréable que la récompense à mes yeux. Ces échanges, ces incompréhensions dans son regard. Rien ne me délectait plus.

Je me suis laissé porter par le vent. Voguant au grès du camp. Je n’avais pas d’autres plans pour le moment. J’étais proche des arbres, loin des monts. Un bruit raisonnait non loin de là. Le bruit du courant. Le bruit de l’eau qui dort. Elle est paisible. Calme et tranquille. Tout le contraire de ma personne. Un courant pouvait se révéler passionné l’instant d’après, chaotique. Sauvage et indomptable. J’avais une forme d’admiration pour la liberté qu’emporté l’eau sur son passage. Libre de réagir comme bon lui semble. Libre d’être elle-même. Libre d’exister.

Mon regard s’est posé le long de la berge. La jeune fille avait disparu. Elle avait fui sans demander son reste. Au risque de fuir trop tard. Elle avait mis le plus de distance possible entre elle et son ravisseur. Celui qui volait petit à petit tout son être. Toute sa personne. Ses émotions partaient les unes après les autres.

Mon regard croisa une silhouette. Familière. Comme un lointain souvenir. Comme un fantôme du passé jaillissant des flots. Nul doute. C’était elle. Celle qui était le plus digne d’être comme lui. Celle qui était belle. Celle dont il pouvait admettre une telle chose. Dorothy. M’avait-elle manqué ? Je ne saurai le dire. Je n’étais pas contrarié de la revoir. Mais de là à dire que j’éprouvais du bonheur ? Je l’ignore. C’était différent. Différent de ce que je ressentais en réduisant à néant les espoirs d’une personne. C’était pur. Plus pur et plus net.

D’une simplicité déconcertante. Tout comme sa personne. Elle n’était pas dans l’opulence de ses faux frères et sœurs. Elle n’était pas dans les artifices. Dans les apparences. Elle était Dorothy. Elle était elle-même. Cette simplicité lui allait à ravir. Presque trop. C’est probablement la seule personne capable de talonner ma beauté.

Elle semblait renfermée. Inaccessible. Comme à son habitude. Quelle ironie. Moi qui suis si ouvert en apparence. Elle semble si renfermée. Je me suis approché, un sourire sur les lèvres. Un sourire franc. Un sourire honnête. Un sourire joueur. J’avais beau l’apprécier. Je restais moi-même. J’avais plus de vices à lui offrir que de réelles qualités.

Non, elle a peur. Peur de succomber. Mais c’est adorable sa façon de résister. Jour après jour elle abandonne de plus en plus. Elle ne tardera pas à craquer. Comme les autres avants elle.

J’ai pris une pose théâtrale. Replaçant au passage une mèche de mes cheveux. Oui, elles finissent toute par succomber de toute façon. Elles ont beau résister. Elles ne peuvent pas se mentir éternellement. Une fois cette graine plantée, elle germe inlassablement. Enlaçant dans une danse macabre et morbide leur victime.

Ne t’en fais pas. Je n’attends personne. Je suis tout à toi ! Il fit mine de faire une moue à, l’évocation de sa dernière phrase. J’y compte bien ! J’espère que tu me feras le plaisir de m’offrir ta compagnie tout de même.

J’ai laissé mon regard voguer autour d’eux.

Je peux savoir ce qui t’amènes ici ? Que fais ma belle Dorothy seule sur les berges de la rivière ? Cherche-tu à échapper aux autres ? Si tu as des choses à me confier n’hésite pas. Je me ferai un plaisir de te servir de confident. approchant légèrement et doucement mon visage de celui de la jeune femme. Tu sais que je ne peux rien refuser à un membre de ma famille.

J’avais planté mon visage juste à côté du sien. Plongeant mon regard d’azur dans ses pupilles. Laissant ma voix se faire naturellement douce et réconfortante. J’avais beau l’apprécier. Je ne pouvais pas m’empêcher de la taquiner de la sorte. Tu me pardonneras d’être moi-même Dorothy. J’en suis sûr.




Dorothy A. Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mer 12 Mai - 1:19

 
   

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Nos démons épousent les cendres de nos rêves, les illusions qu’on disperse dans l’espoir de fuir le passé. Elle n’a jamais été dupe Dorothy, elle n’a jamais prétendu ne pas savoir pour ces jeux de grand, devant les baisers son regard n’était point aveugle. Dorothy ouvrait dans ces ténèbres familières le flot de ses déraisons, de ses colères sans sens, de cette rage impossible à formuler devant cet homme.

Elle avait connu des obsessions, des lubies et des mots qui hantaient son esprit sans jamais vouloir lâcher en elle des brins de joie. Elle connaissait la candeur des tortures sur son cœur trop las, les rires derrière son dos, la haine qu’on chuchote sur son sang. Mais tandis qu’il rayonnait devant elle, plein de cette certitude si simple et si grandiose qu’il allait gagner les âmes des femmes, elle étouffait.

Elle ne l’avait jamais trouvé beau, Aaron. Elle n’avait vu en lui qu’au début cet être qui incarne tout ce qu’on ne comprenait pas et ce sang qu’elle venait à peine de saisir l’importance. Puis il lui a dit non et enfin oui sans jamais annuler ce premier non, il dansait avec ce monde comme il pensait que tout lui appartenait.

Tout lui appartient, il est le diamant des Lekaménos. Et c’est dans cette ouverture absolue sur le monde qu’elle vomissait ses tripes, Dorothy sentait la femme qui hantait les bras de celui qu’elle nommait pas, celui dont elle n’osait plus dire le prénom et une bile vient épouser ses lèvres.

-Tu as pas peur que cela te retombe dessus un jour ? Toutes ses filles pourraient te détester, te hair. L’amour...et l-la haine sont des soeurs.

Mots qui tremblent sur ses mots, honte qu’elle cache derrière l’épais rideaux des cheveux qu’elle dresse entre lui et elle, proximité qui lui fait ressentir ces choses qu’elle voulait si bien bannir de son propre être. Parfum ensuquant, mot qu’on oublie bien vite

-Si tu veux rester, reste, on pourra discuter jusqu'à ce que tu te lasses ou que ta proie revient dans tes bras.

Glissant sa main dans l’eau fraîche, elle se fit pensive tentant de fuir bien stupidement ces mots qu’elle cache en elle

-Je suis la fille de l’eau, je suis bien qu’avec l’eau, c’est chez moi. Je n’aime pas les gens car ils peuvent être gratuits et laids sans raison, pour des choses que je ne comprends pas. L’eau est simple à comprendre, l’eau ira toujours vers moi.

Son regard dans le sien, son visage fixé dans le masque de la certitude

-Comme toi, les gens viendront toujours vers les enfants d’Aphrodite. N'aimes-tu pas être seul ? Que feras-tu si cette co..fille d’Hébé ne revient pas ?

L’insulte a failli jaillir entre ses lèvres qu’elle a bien réprimé avec la violence de sa volonté.  



Aaron Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mer 12 Mai - 1:49

Twisted Desire



Incompréhension dans mon regard. Pourquoi ? Pourquoi je ne voyais rien en la regardant. En plongeant mon regard dans le sien. En temps normal. J’observe un visage apeuré. Un visage larmoyant. Un visage brisé. J’y vois la promesse d’un jeu, d’une nuit de regret. D’un instant de toute beauté.

Alors pourquoi mes yeux étaient aveugles. Je la voyais devant moi. Dorothy A. Lekamenos. Son nom résonnait comme un avertissement. Elle était l’une des nôtres. L’une des miennes. Elle était de ceux qui partageaient ma parfaite imperfection. Elle était l’une des seules. L’une des seules qu’elle n’enviait pas. Un vide. Un creux. Comme s’il manquait quelque chose. Une pièce maîtresse. Demeurée bien trop longtemps dissimulé à mes yeux.

J’avais des avis bien différent envers ma famille. Envers mon clan. Certains étaient des déceptions. D’autres étaient simplement inexpérimentés. Rares étaient ceux avec un grand potentiel. Bien davantage ceux pour lesquelles il ressentait ce vide. Rare. Une seule personne. Une seule et rare personne.

Je la suivais du regard. Cherchant à comprendre. Me plongeant dans mes pensées. Moi qui étais au sommet de cette famille. L’aboutissement des aliénés. Le plus grand des dégénérés. Jamais je ne me suis arrêté pour réfléchir à autre chose. Je n’avais que des vices en moi. Les désirs de ma mère le fardeau de mon père. Un raté. Et pourtant. Pas n’importe quel raté. Le plus fier et le plus beau des ratés. Le seul capable de regarder le destin avec un doigt d’honneur. Yeux dans les yeux. Le seul capable de baiser les Moires pour changer la donne. Au sens littéral ou non.

Et je me tenais là. Sans réponse. Observant ce doux visage. Ce visage plein de faiblesses. Plein d’incertitudes. Pleins de douces candeurs. Tout cet agglomérat de défauts. Tout cet amas d’imperfection. Je ne voyais qu’un somptueux tableau. Une reproduction parfaite de toute notre imperfection. Dorothy. Moi. Du pareil au même. Deux échecs. Mais deux beaux échecs.

A quoi bon ? Qu’ils ou elles me haïssent ? A quoi bon m’en soucier. La plupart ont à peine la force de souffler pour vivre de toute façon. Sourire en coin, presque provocateur. Pourquoi ? Tu t’inquiètes pour moi Dorothy ?

J’avais répondu comme par réflexe à sa question. Comme si tout était évident. Comme si tout l’avait été depuis le départ. Il n’y avait pas de questions à se poser. J’avais toujours agi de la sorte. Je ne changerai pas. Surtout pas pour des raisons futiles comme la peur ou le doute.

Je n’ai rien d’autre de prévu. Ne t’en fais pas pour ça.  

Le regard de la jeune femme se perdit dans les flots. Elle était la fille du seigneur des marées après tout. Logique qu’elle soit attiré par cet élément. D’autant plus que je comprenais parfaitement son désir de s’en approcher. L’eau était fascinante. Changeante, imperceptible et chaotique. Elle était imprévisible.


Tu n’aimes pas les gens ? Je peux comprendre. Moi aussi il m’arrive de me recueillir seul. J’ai beau être l’enfant de l’amour. La solitude a du bon parfois. Si tu n’aimes pas les gens, que penses-tu de moi ? Eprouve tu le même ressentiment envers eux qu’à mon égard ?  

En laissant échapper un soupir, je me laisse tomber sur la rive de la rivière. Assis dans l’herbe. Je décide moi aussi de contempler l’apparente tranquillité des flots. Ce serait mentir que de rechercher une vie de solitude. J’ai besoin de côtoyer les autres. Il me faut une présence à mes côtés après un certain temps. Auquel cas je risque de dépérir. Ou m’abandonner davantage à ma folie. En partant du principe qu’une telle chose soit possible.

Au risque de te surprendre. J’ai moi-même besoin de prendre mes distances. Parfois. A de rares occasions. J’aime rester seul avec mes pensées. Ou tout simplement les partagés avec une autre personne. Une personne qui…  

J’ai buté sur le dernier mot. Une personne comme quoi ? Comme qui ? Avais-je seulement un mot pour décrire cela ? Pas vraiment. Une personne importante ? Dans un sens stratégique, d’amusement ou autre ? Une personne à laquelle je tiens ? Evidemment mon clan est important à mes yeux. Ils sont ma famille. Nous sommes les reclus de ce clan. Nous sommes les mêmes. Les mêmes rebus. Mais de somptueux rebus. Alors quoi ? Qui était-elle ? Dorothy A. Lakaménos.

Incompréhension dans mon regard. Une fois de plus. Pourquoi ? Je n’avais toujours pas la réponse. Toujours rien.


Dorothy A. Lekaménos
NB


Dorothy A. Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Ven 21 Mai - 0:22

 
   

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Dorothy ne pensait jamais à rien, là était son moindre défaut. Dorothy vivait comme le monde l’avait faite dans l’immuable répétition des volontés tangibles, à chaque jour suffit sa peine comme dirait-on. Elle semblait être sans jamais être car elle n’avait jamais eu la prétention des hommes de pouvoir cerner sa véritable essence, et pourtant sous les yeux d’Aaron elle soupirait à ce sens profond d'elle-même qui lui faisait si désespérément défaut.


Lui semblait vivre sa vie comme elle était faite, pleine de la violence ordinaire et des désirs de puissance, il chassait comme il respirait. Peut-être est-ce pour ça qu’il a été appointé chef de cette assemblée de fous qu’était les restes de leur sang, parce qu’il représentait avec splendeur les erreurs qui mène à la création des abominations. Laissant glisser sa paume sur le cours d'eau, elle écoutait bien sagement les mots dispersés par Aaron, étouffant avec adresse ce murmure de frustration à l’idée qu’elle puisse s'inquiéter pour lui. Est-il bête ou est-il stupide ? Il lui semblait imprudence, comme si elle ne connaissait pas les frissons de l’imprudence et la violence des émotions qu’on ne maîtrise plus.

-Je m’inquiète pour toi, bien sûr. Nous sommes du même sang, et je refuse de perdre quelqu’un d’autre encore une fois. Je refuse de perdre des gens, et si tu ne fais pas attention, tu...tu perdras plus que tu ne le crois.

Menace qu’elle sous-entend derrière son souffle d’été et de genévrier, elle lui dit derrière ses mots ne pars pas et en même temps, elle aimerait pouvoir jouir de la quiétude des désespoirs amers. On est toujours le plus heureux quand nous nous languissons de nos espoirs déçus, et c’est pour cela que bien des gens ne bougeront jamais de leurs malheurs. Dorothy ne bougera jamais de sa sobre position de fille maudite, de tyran des eaux, de capricieuse démone. Car si elle venait à changer, si elle venait à dire qui elle était, qui la tiendrait entre des bras bienveillants et lui chuchoterait merveilles et douceurs ?

Ses yeux s'entrouvrent légèrement, pépite de malice à la mention qu’il appréciait la solitude, qui l'aurait cru. Lui qui était de la femme qui condense le monde autour de ses pas, lui qui attire et fuit les hommes comme les femmes appréciaient la simple tranquilité des nuits monotones ?

-Je suis surprise en effet, je n’aurai jamais cru que tu appréciais ça. Je te vois toujours si entouré de monde, on dirait que le monde te suit constamment. Tu tries pour trouver ta personne Aaron ? Penses-tu la trouver ?

Elle joue l’indifférence derrière ses mots soigneusement choisi tel un bijou savamment posé sur un écrin de faux satin. Indolente, elle se parait des vertues que trop étouffantes pour son propre sein. Contemplant les cheveux blonds, elle retenu son souffle un instant, appréciant la beauté de celui qui partageait cet instant avec elle avant de se détourner prestement.

Plongeant pieds et jambes dans l’eau froide, elle s’approchait d’Aaron depuis l’eau, toute pleine de la grandeur d’un homme qu’elle rejetait par haine de ne pas avoir reçu l’amour voulu :

-Je pense que tu es d’une compagnie agréable mais que c’est une mauvaise idée que tu nous soyons seuls ensemble. Je...je désire bien rester avec toi, mais, c’est peut-être trop dangereux. Notre sang ne laisse personne indifférent, pas même ceux qui le partagent.




Aaron Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Ven 21 Mai - 0:51

Twisted Desire



Je l’observais du coin de l’œil. La voyant vagabonder à travers le léger courant paisible. Elle semblait si insouciante. Comme si elle parvenait à s’extraire de ce monde. Ne penser à rien. Faire le vide dans son esprit. Je l’enviais. Je désirais cette partie d’elle. Cette faculté de s’évader librement, d’échapper à toutes préoccupations. Mon âme est agitée en permanence. A chaque instant, je vibre de désirs ou d’interrogations. Ma vie tout entière n’est qu’un flot inarrêtable d’émotions incontrôlées.

Si seulement moi aussi. Je pouvais me libérer.

Elle était déjà mienne en soit. Membre de ma famille de sang, l’une des miennes. L’une des nôtres. Alors que demander de plus ? La posséder toute entière ? Ne faire qu’un ? Peut être qu’ainsi je pourrais obtenir ce fruit défendu. Cette idéale insouciance.

Le sang bouillonnait en moi. Une montée d’adrénaline. J’en avais besoin. Je le voulais. Il le fallait. Chaque particule de mon être le réclamait avec insistance. C’était une inexplicable envie. Une effroyable addiction. S’apprêter à goûter à cette erreur. Flirter avec la pomme d'origine. Courtiser le péché. Suivre à moitié les pas de mon père.

L’espace d’un instant. Une fraction de seconde. Le doute est passé. Mais il n’était qu’éphémère. Je suis Aaron. Je ne suis pas ordinaire. Ce que je désire. Je l’obtiens par tous les moyens. Je le voulais, j’allais l’avoir.

Quelle étrange sensation. Cette envie était brutale. Presque instinctive. Comme si mon corps le réclamait autant que mon esprit. Comme si tout mon être s’était mis d’accord sur ce point. Elle était à nous. Elle devait l’être. Elle était mienne.

Je me redresse, lentement, de manière presque imperceptible. Avant de me déplacer d’une pirouette vers Dorothy. Mes bras viennent l’enlacer. L’étreinte par surprise. Derrière les épaules. Dangereuse mais séduisante étreinte. Un jeu bien sournois que j’avais pratiqué tout au long de ma vie. Ma voix se fait plus douce, plus légère, plus envoutante.

Je ne cherche plus rien. Je l’ai déjà trouvé. Ma réponse. Dorothy.

Mon visage se rapproche de ses mèches blondes, vient porter un doux message à son oreille. Telle la caresse du vent, un murmure. Un songe d’une nuit d’été. Une étrange présence envoutante. Un mortel désir.

Et alors ? Dangereux ? Qui s’en soucie. Pas moi. J’ai toujours fait ce que je désire. Quelque soit le danger ou le risque. Et toi ? Dorothy Androméda Lakaménos. Que désires-tu ?

La roue était lancée. Personne n’était en mesure de l’arrêter à présent. Pas même moi. Un jeu dangereux. Un jeu morbide. Un jeu délicieux. Joues avec moi Dorothy. Jouons ensemble jusqu’à la fin de l’âge des hommes. Jouons sans jamais nous arrêter. Profite de cet instant, laisse-toi emporter. Ne pense qu’à une seule chose. La caresse de ma voix.



Dorothy A. Lekaménos
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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mar 25 Mai - 16:32

 
   

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La peau lui brûlait de mille caresses et désirs refoulés, cette explosion au fond de sa gorge était d’un délicieux supplice. Elle ne savait pas combien elle avait désiré ça, combien elle voulait le garder et le serrer dans ses bras pour l’éternité et les temps d’après. Aaron l’avait saisi dans sa gracieuse force, entre des bras qui avait dû déjà être souillée par d’innombrables chevelures, et elle voulait l’enlacer à son tour. Dorothy désirait plonger son visage dans sa nuque et oublier à quel point elle détruisait ce qu’elle avait promis de ne jamais recréer.

Coeur qui explosait dans sa poitrine trop petite pour la distension qui se logeait en elle tandis que le frisson provoqué par les mots d’Aaron semblait glisser à même son cœur, telle une onde de choc. Bras ballants se muent d’une volonté que Dorothy ne pouvait pas revendiquer et viennent attraper la nuque dans une prise intime, une prise qu’elle n’avait jamais faite. Elle ne voulait pas le laisser partir, était-ce le sang d’Aphrodite ou son propre sang qui guidait ses mains ? L’eau qui courait entre leurs jambes ne ralentissait pas cette chaleur qui dévorait ses organes. Faire ce qu’il désire...désire t-il Dorothy ? Désire t-il se nouer à elle, l’incarnation de leur sang et de maudir les générations à venir ? Ne voit-il que ce présent éternel, cet accord mué par la nécessité entre deux corps trop jeunes ?

Il se savait puissant, maître de leur race et de ce monde trop humain pour eux. Peut-être était-il réellement le seul à pouvoir la comprendre? Et si naître ensemble, dans ce même sang n’était qu’une façon de prédestiner deux êtres à s’aimer ? Cette pensée lui semblait séduisante, et elle se laisser guider dans ses mains, la chair molle de l’innocence qu’elle savait trop embarrassante.

-Tu...tu devrais faire attention… à ce que tu souhaites Aaron… Ce n’est pas bien, ce n’est pas correct. Suis je une bonne réponse ou simplement...une réponse que tu désires ? Suis je inaccessible ?

Des questions sans réponses, des interrogations qu’elle s’infligeait à elle même tandis que la douce retenue quittait lentement sa prise et qu’elle appuyait son corps contre lui. Son pouce lentement trace un cercle dans la chevelure blonde -trop, bien trop similaire à la sienne- tandis qu’un sourire vient trouver son chemin sur ses lèvres :

-Ce que je désire, c’est que tu restes avec moi pour toujours Aaron. Ce que je désire c’est que tout s’arrête, que personne n’existe à part nous. Et… je en devrais pas.

Les larmes réponses à ce conflit naissent sur la bordure de ses yeux trop grands :

-Ce n’est pas juste d’utiliser tes capacités contre moi Aaron.

Et l’enfant en elle retient son souffle devant cette tension suffocante.


Aaron Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mar 25 Mai - 17:49

Twisted Desire



Elle était animée par la même flamme. Je le ressentais. A travers les pores de sa peau. Cette chaleur réconfortante apaisante et dévorante. Cet embrasement qui emportait tout sur son passage. Il n’y avait plus de doutes, plus d’hésitations, plus d’inquiétudes et de tensions. Seul le désir comptait. Leur corps agissait librement, faisant appel à leur besoin le plus primaire, à cette addiction enivrante.

Je le voulais, elle le voulait. Alors pourquoi ne se laissait-elle pas aller. C’est ce qu’il y avait d’admirable chez elle. Cette naïve incompréhension dans ce regard. Ce déni de comprendre. Cette peur d’accepter. Bonne réponse ou ce que je désire. Quelle différence. Si je le souhaite c’est une bonne réponse à mes yeux. Une réponse acceptable. Si elle était cette réponse. Alors à quoi bon se poser se torturer davantage.

Elle n’avait pas l’air de comprendre. Je n’ai jamais été plus sûr de moi. Je le voulais. J’en avais besoin. Elle était la seule réponse à mes yeux. Bonne ou mauvaise, je ne m’en souciais guères. Elle était ma réponse. Point.

Elle était effrayée. Par le regard des autres ? Du fait de leur sang ? Ce sang que tous considéraient comme corrompu. Vicié et abominable. Je ne le voyais comme rien de la sorte. Cette parfaite imperfection. Ce paradoxe que cherche à échapper dieux et hommes. Les uns cherchent à être plus humain tandis que les autres lorgnent la divinité. Quelle ironie. Quelle ironie que l’addition parfaite entre le royaume des hommes et des cieux donne ce sang qui était le leur. Un Lekaménos est un être humain parfait. Un dieu humain. Celui qui succombe à ses désirs tout en gardant le poids de ses pêches sur les épaules. Ceux qui vivent avec leur responsabilité. Ceux qui doivent assumer. A mes yeux, il n’y a pas plus parfait que le sang qui est le nôtre.

Alors restons ensemble. Tu es moi et je suis toi. Nous sommes pareil. Nous sommes de parfaites imperfections toi et moi. Tu es ce que je désire et ce que je recherche. Une douce caresse sur sa joue. Le monde peut tomber en ruine du moment que tu restes à mes côtés.


Ils peuvent sombrer, ils peuvent bruler. Quelle importance. Seule notre sang survivra. Seul ces parfaits représentants seront dignes de poursuivre l’histoire du monde. Tout était vrai, la fierté que j’ai pour les miens, le désir que j’éprouve, l’envie de la faire mienne, d’en faire la prisonnière éternelle de mon étreinte. Tout n’avait jamais été aussi vrai, aussi exempt de non-dit et de mensonges. Pour une fois, je cherchais à briser le monde et non celle en proie à mes bras.

Pas une seule fois, Dorothy, je n’ai utilisé les capacités de ma mère sur toi. Tu es la seule personne à en avoir réchappé dans ma vie.

Sur ces légères paroles, sur un sourire éphémère, j’ai resserré mon étreinte. Renfermant mon emprise autour d’elle. Sans avoir recours à un quelconque pouvoir, juste par la force de mes bras. Je l’ai enlacé avec plus de vigueur. Comme si nos corps, nos envies, nos désirs ne faisaient qu’un. A l’image de notre sang qui était uni dès le départ. Tout était simple, basique. Unique.

Mes lèvres se sont approchées des siennes. Elle était tremblante, larmoyante. Proche de tout perdre. J’avais pourtant l’intention de tout lui offrir. Un monde entièrement neuf. Un monde à nous. Un monde sur mesure. Notre monde. Déposant un baiser, une caresse d’automne, portant en elle la chaleur d’une brise printanière, si douce. Si douce que j’en ferme les yeux. Me laissant emporter par cet instant. Par ce plaisir inavouable. Par cet ultime pêché. S’abandonnant entièrement à la faute originelle.






Dorothy A. Lekaménos
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Dorothy A. Lekaménos

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Sujet: Re: Et le jour s'éteint — Aaron    Mer 26 Mai - 17:31

 
   

I will burn anyone who dare to care for me.

You dare to leave me @Aaron Lekaménos

Interdite fille qui se découvrait femme, elle avait toujours vu dans la voie nonnale une aspiration sainte. Dorothy ne se voyait que vieille femme les cheveux coupées derrière un voile austère, se punissant éternellement d’une nature qu’elle jugeait pêcheresse. Et pourtant, sous ses lèvres, tout semblait lui sembler bien dérisoire. Les regards désapprobateurs, la haine qu’on lui avait offert comme souper et cette sensation pernicieuse d’être coupable pour être née. Mais sous Aaron, sous ses mains, sous son corps, Dorothy se sentait pleine et entière. Cette plaie ouverte semblait n’être qu’un apparat dans son corps trop tentateur, et elle offrait à Aaron bien volontier ses douleurs si il pouvait la bénir ainsi.

Ses lèvres conquises s’entrouvent doucement et un léger soupir de contentement se fit entendre. En diapason avec la prise autour de sa taille, les bras de Dorothy se font possessif, avare de cet homme dont elle réclamait désormais l’essence même. Il était à elle, il a toujours été à elle. Ses lèvres réclament plus et son corps fond sur le sien, ce qui ne devait pas être éveillé a été éveillé et Aaron avait le maître de cet éveil de ses sens.

Mais le souffle lui manque et sous ses yeux clos défilent des visages. Ludmila, Otello, Faye, Sohel, Alyona, Zelda… Tous ces gens qui croient en elle, qui l’avaient aimés, qui avait donné à son existence plus que le poids de cette malédiction qu’elle nommait famille. Comment pouvait-elle aimer un homme qui représentait comme elle la quintessence de cette pourriture de sang qui avait tellement pris ?

Qu’était l’amour ?
Qu’était l’amour ?
Qu’était le bonheur ?

Ce sentiment si pur de complétude n’était-il que mensonge ? Tirant son visage en arrière, le sentiment de froid fut cruel sur la peau attendrie et une colère sans nom vient se loger dans le fin fond de son existence.

Comment osait-il ?
Comment osait-elle ?
Pourquoi la torturer ainsi de ses mots creux, de cette sincérité qu’elle voyait danser dans ses yeux bien souvent hautains ? Dorothy ne s’était jamais comprise, Dorothy n’avait jamais prétendu comprendre. Mais cette soif de Lui était asphyxiante, déchirant avec mépris ces vertues qu’elle pensait avoir dressées pour se donner une meilleure identité. Elle n’était pas qu’une Lekaménos, elle ne céderait pas à l’amour. JAMAIS.

-Lâche moi Aaron!

Voix impétueuse du sang royal qui coulait dans ses veines, la rivière se dressa brusquement, arrachant sa fille de cette étreinte. Enveloppée dans le froid de l’eau, ses larmes ne furent que des gouttes parmi d’autres. Se reposant à quelque pas de lui, le doigt menaçant des paroles qu’on ne dit jamais, elle tremblait des émotions à peine contenues :

-Je...je n’aurai jamais dû faire ça. Tu n’aurais jamais dû faire ça! REGARDE ce que tu m’as fais.

Les joues rosées, le coeur battant, ses émotions se battaient pour la raison de la fille qui n’en avait jamais eu.

-Tu ne m’aimes pas, tu ne m’aimes pas Aaron! Sinon pourquoi...pourquoi tu me ferais ça… Je… Ils avaient raison, c’est n’importe quoi. On est n’importe quoi Aaron tu m’entends!

Il semblait si grandiose et si parfait dans cet air de surprise, lui qui se pavanait avec la fierté qui lui était due, lui qui voyait le monde comme l’endroit de son règne que son coeur réclamait encore plus. Mais il était assez, Dorothy sera la seule maîtresse de son être. Tournant talon, elle fuit la vérité de son propre sang.

Elle avait aimé, elle l’avait aimé, elle l’aime.






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